• Voici la version mensongère publiée dans Nord Littoral le 28 octobre 2016:

     Série d'arrestations aux abords de la jungle de Calais (Extraits)

    Jeudi 27 octobre 2016 - Peu après 11h, 3 personnes qui avaient quitté la conférence de presse des associations pour aller observer l'arrestation d'autres de mineurs se font arrêter gratuitement par les flics. Le photographe NnoMan et un reporter d'Actividéo se font gazer en plein visage alors qu'ils captent la scène hallucinante. Un peu plus tôt 2 personnes ont été embarquées pour une vérification d'identité, l'une s'est vu infligée une interdiction de paraître à Calais jusqu'à la fin de l'État d'urgence, pour être rentré dans la zone interdite aux personnes non accréditées. Une autre s'est faite arrêter pendant la conférence de presse. Après 24h de garde à vue, elles sont interdites de paraître à Calais jusqu'à la fin de "l'État d'urgence" (ad vitam aeternam?). Deux policiers anglais observent l'opération très poliment.
     Avant la conférence de presse, 4 mineurs étaient arrêtés puis conduits à la Police aux Frontières (PAF). Aucune solution n'avait été proposée à la centaine d'entre eux qui attendaient un éventuel départ devant le "sas" ce matin, ou une place dans les conteneurs du camp, déjà saturés. Une centaine d'autres exilés ont été enfermés en CRA (Centres de Rétention Administratives) depuis Lundi. Toute la journée en centre ville et aux carrefours qui mènent à la jungle, les contrôles et arrestations semaient la terreur chez les réfugiés qui circulaient.


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