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Fukushimablues - Pour une gestion conviviale de la catastrophe (nucléaire)
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HISTOIRE ET CRITIQUE RADICALE DU NUCLÉAIRE
par Roger Belbéoch
Retranscriptions et textes inédits d'un "grand résistant à la fureur nucléaire"... ainsi que des notes et analyses du GROIX
Extraits d'ITVs réalisées en 2006:
L'intégralité des ITVs de Roger en 2006 répartie en deux vidéos:
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Commentaires
Bonjour,
Je viens de voir la video, et de comprendre que les propos proviennent de Roger Belbéoch.
ces insinuations à propos de l'ACRO (Et du LASAR en l'occurence - 1er video 1h9mn30) sont courantes, même si jusqu'à maintenant je ne connais personne qui ai pu les étayer et en démontrer le caractère non diffamatoire. Si je m'interroge sur les motivations de tel propos je m'interroge encore plus lorsqu'ils viennent de Roger Belbéoch.
Car il semble connaître Léon Lemonnier et son travail (1er video à 46'50), un des fondateurs de l'ACRO. Cependant Léon Lemonnier est encore vivant, et non décédé comme il le dit. Je l'ai rencontré depuis cette video et vous pouvez le voir dans ce documentaire sorti l'an dernier : "Les sentinelles de l'atome"
Ainsi que Pierre Barbey (52'), Vice président et conseillé scientifique de l'ACRO.
Nombre de documents, interventions et travaux accessibles sur le site de l'association contredisent pourtant ses insinuations.
Cordialement
StéphaneBonjour, Merci à vous Stéphane pour vos deux interventions,
et excusez le retard à vous répondre. L'intervention de Roger Belbéoch concerne son
commentaire, après projection, sur le film
« ULTIMATOM » réalisé en 1999 par Laurent Tabet,
diffusé en France et en Europe par Planète,
puis par différentes associations... Nous lui avions demandé cette participation,
en tant qu' ami et voisin insulaire, dans le cadre des deux jours de rencontre
insulaire de films insolites et non-conformistes... d' où l' organisation informelle des interventions improvisées...
Roger a quand même réussi à en faire
« Une histoire et une critique radicale du
nucléaire » remarquable. Mais cette intervention
informelle, avait évidemment le risque d' erreur
que cela induit malheureusement par manque de
temps donné à la vérification des infos produites,
en temps normal, lors d' une conférence officielle
pouvant servir de référence dans le temps.
Je pense sincèrement que Léon Lemonnier pourra
pardonner sa mise à mort, par Roger,
qui visiblement l' a réellement apprécié quand ils
se connaissaient et échangeaient dans une grande exigence de radicalité antinucléaire réciproque,
à l' époque... Sur notre blog, vous pouvez visionner aussi une
petite présentation condensée de notre fascicule,
à voir : la couverture d' une propagande
gouvernementale de fév. 2014 : « Plan de réponse
ACCIDENT NUCLÉAIRE OU RADIOLOGIQUE MAJEUR » :
on nous prépare à l' accident, comme on nous
prépare à une guerre... au lieu d' arrêter immédiatement les causes ! Page 43, de « FUKUSHIMABLUES » on trouve
effectivement la transcription du passage de la
vidéo que vous incriminez : « Donc l' idée, c' est
d' utiliser ce qui se passe autour de la
Biélorussie, après Tchernobyl, pour montrer qu' on
peut vivre avec la contamination après l'accident.
Et dans ce genre là, y ' a des groupes de travail qui se sont constitués autour du projet « CORE »
(je ne sais pas ce que ça veut dire), dans lequel
on a trouvé des gens très, très liés
financièrement au CEA, la COGEMA, et EDF,
des universitaires de Caen - le Lazar :
Laboratoire d' Analyses Anthropologiques du
Risque... quelque chose comme ça... On y trouve
l' ACRO, pour montrer que finalement, en éduquant
les populations des territoires contaminés de Biélorussie, en éduquant les populations,
ils peuvent vivre normalement, en escamotant tous
les problèmes de risques chez les enfants, les
problèmes cardiaques, etc. . » Sur la deuxième vidéo, également, Roger revient
sur ces gens : Vers, 10'/11' : « La seule chose
qui les préoccupent, c' est comment on va gérer
psychologiquement le désastre? Essayer finalement,
de trouver une solution « conviviale » à la
catastrophe ! Ils n' ont pas en tête de voir
comment on peut arrêter la possibilité de
désastre... Et on voit se développer toute une
meute de sociologues du laboratoire du risque de
l' université de Caen se mêler avec des
nucléocrates notoires , pour voir comment la
population en Biélorussie réagit aux conséquences
de l' accident... ». Roger a toujours été intransigeant sur cette
question des « Quelques stratégies pour la
promotion de mensonges crédibles », c' est-à-dire,
« Du bon usage de la vulgarisation scientifique »:
« La confiance accordée à la science et aux scientifiques (autrefois en aurait dit aux
savants), fait partie d' une nécessité pour la
gestion des crises nucléaires ». (voir page 64
et la suite, dans son livre: « TCHERNOBLUES » De
la servitude volontaire à la nécessité de la
servitude, auquel nous faisons écho avec
« Fukushimablues »... D' où notre sous-titre :
« Pour une gestion « conviviale » du risque
nucléaire... » Et la DATAR, en 2O12, confirme officiellement : « La leçon de Fukushima, ce
n' est pas qu' il faut empêcher la catastrophe,
mais y préparer les populations »... Les nazis ont
créez les chambres à gaz, le libéralisme et son
profit financier ont mis au point et laisser se
propager la propagande d' acceptabilité de la
« catastrophe nucléaire »... Jamais deux sans trois, à qui le tour ? Questions à se poser : Est-ce que l' ACRO ou le
Lazar, ou des membres de ces organismes,
participent à la contamination psychologique et
physique des populations en participant à ou en
justifiant ce « projet CORE » en Biélorussie ?...
ou en soutenant comme plausible le redémarrage du
nucléaire et l' emprisonnement des « lanceurs
d' alertes » au Japon ? ? ? … L' ACRO est pour
l' arrêt immédiat dunucléaire ??? ... Bien à vous, RaymondBonjour,
Je pense que vous pourriez répondre vous-même à ces questions. Démarche qui peut-être amènerait à s'interroger sur le processus qui conduit à émettre, laisser émettre ou véhiculer certaines rumeurs.
Un minimum de rigueur et honnêteté intellectuelle voudrait que ces propos soient étayés, et donc que soit fait au moins un effort minimal de recherche dont le résultat pourrait être discuté (au lieu de questions dont la formulation tellement dirigée en vue d'une conclusion déjà établie qu'elle n'est en fait pas une question) sans que ce soit moi qui m'y colle...
"Questions à se poser : Est-ce que l' ACRO ou le
Lazar, ou des membres de ces organismes,
participent à la contamination psychologique et
physique des populations en participant à ou en
justifiant ce « projet CORE » en Biélorussie ?..."
Que pensez-vous de ce témoignage ? La vie en territoires contaminés
Pour éviter le risque supposé de telle récupération, aurait-il mieux valu laisser les populations à leur propre sort ? plutôt que d'utiliser toutes occasions de les aider.
Qu'entendez-vous par population ? la population en générale ? Voudriez-vous dire qu'il faudrait mieux laisser à leur sort ces populations, donc les sacrifier volontairement (ce qui est malheureusement le cas avec la fin des opérations sur place) pour éviter que des lobbies en détournent l'action, et donc ne contaminent le reste de la population comme vous dite (Mais je ne sait si je vous suit, il faudrait que vous développiez ???) ?
Pour ma part, je ne peut que me rebeller contre une telle vision idéologique des choses et l'incroyable mépris qu'elle signifierait envers ces populations.
"Ou en soutenant comme plausible le redémarrage du
nucléaire et l' emprisonnement des « lanceurs
d' alertes » au Japon ? ? ?"
Là, il faut que vous m'expliquiez ??
"L' ACRO est pour
l' arrêt immédiat dunucléaire ??? ..."
L'ACRO à été créé par des citoyens au lendemain de Tchernobyl en réaction au blackout au sujet du nucléaire, afin de redonner aux citoyens, à tout les citoyens, quel que soit leur aprioris, la parole et des outils de connaissances dans le domaine nucléaire (laboratoire, expertise, etc...).
Elle ne s'est pas positionnée volontairement et pour cette raison comme pour ou contre le nucléaire.
C'est au citoyen de s'emparer de cette question et de cet outils afin de pouvoir y répondre et se faire entendre (et donc d'être crédible et incontournable, ce qui veut dire aller là où ça gêne - quitte à ce que certains cri à la collusion - et ce malgré des positions claires et sans ambiguïtés, exe : Comment un autocrate, le Pr Aurengo, a trahi une démarche participative )
Cette question n'a donc pas lieu d'être en ce qui concerne l'ACRO en tant qu'association dans le but que ces membres ce sont fixés.
Cependant :Tchernobyl : les malades imaginaires de l'AIEA
Peut-on supporter le coût d’une catastrophe nucléaire majeure
etc... voir les communiqués de presse.
Il est une chose d'alerter sur les risques de manipulations, quitte à choisir d'éviter toutes démarches susceptibles d'en être l'objet (mais que reste t'il ??), chacun est libre, mais il en est une autre que de lancer des insinuations, envers ceux qui ne font pas ce choix.
Certe la position est plus inconfortable et plus ingrate.
Pour info, je suis bénévole à l'ACRO. Donc trés touché par ce genre de propos.J'attend donc avec intérêt vos réflexions afin de comprendre ce qui motivent certains propos qui vous ont été diffusés et que vous avez semble t'il, au vue de vos questions, fait vôtre.
Cordialement.
Stéphane.
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Bonjour,
Dans FukushimaBlues :
"On y trouve l' ACRO, pour montrer que finalement, en éduquant les
populations des territoires contaminés de Biélorussie, en éduquant les populations, ils peuvent
vivre normalement, en escamotant tous les problèmes de risques chez les enfants, les
problèmes cardiaques, etc. …"
Il me semble que cela tient de l'insinuation malveillante plus que de l'enquête ou de la réflexion sérieuse.
A écouter : La vie en territoires contaminés.
Cordialement
Stéphane